Métiers du bâtiment
Les métiers du bâtiment regroupent, sous la maîtrise de l'architecte, l'ensemble des ingénieries, techniques et, l'ensemble des corps de métiers exécutants, nécessaires à la construction, la réhabilitation, ou la rénovation d'un ouvrage d'habitation,...
Les métiers du bâtiment regroupent, sous la maîtrise de l'architecte, l'ensemble des ingénieries, techniques et , l'ensemble des corps de métiers exécutants, nécessaires à la construction, la réhabilitation, ou la rénovation d'un ouvrage d'habitation, tertiaire, ou industriel.
La maîtrise d'œuvre
La maîtrise d'œuvre est assurée habituellement par l'architecte, peut-être associé à un bureau d'études techniques (BET). Par dérogation, elle peut être assurée sans le concours d'un architecte par un bureau de maîtrise d'œuvre, par un bureau d'études techniques, ou même par un entrepreneur du bâtiment. Dans la pratique, il s'agit de la réalisation des études d'un projet de construction. La maîtrise d'œuvre consiste en la gestion des aspects techniques et esthétiques de l'ouvrage.
Il arrive que la maîtrise d'œuvre soit assurée par le maître d'ouvrage lui-même.
Nouveaux enjeux
À cause de la pression foncière, quelquefois de la spéculation le prix des terrains et des logements tend à fortement augmenter. La diminution des coûts de matériaux, de mise en œuvre et en particulier de fonctionnement sont des enjeux importants.
Le secteur du bâtiment est en Europe le premier consommateur d'énergie primaire (40% de l'énergie totale consommée) avant les transports (30%) et l'industrie (30%), en étant responsable de plus de 40% des remissions totales de CO2 (avec d'importantes différences régionales liées à l'âge des construction et au climat). Les économies d'énergie sont un enjeu économique et écologique majeur pour ce secteur. Des maisons passives et même énergiquement positives existent par milliers en Allemagne et suisse, mais d'autres pays ont fait peu d'efforts, quoique le prix du pétrole et de l'énergie augmenteront inéluctablement (manque de pétrole, manque d'uranium à partir de 2024 selon l'AIEA). Une directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments vise à diminuer leur consommation énergétique de 22% d'ici 2010. L'urbanisme et les routes génèrent d'importants impacts écologiques et paysagers, surtout de fragmentation écologique et en termes de gaspillage d'énergie et de surexploitation de ressources pas, peu difficilement ou coûteusement renouvelables. Ce sont des impacts que la HQE (Haute qualité environnementale) contribue à diminuer significativement. Fichier :4nox. jpg Par eve angeline
L'économiste de la construction
Aujourd'hui, les opérations de construction, réhabilitation ou rénovation d'un bâtiment deviennent de plus en plus complexes du fait de l'évolution permanente des techniques et des réglementations. La maîtrise financière des études, de la réalisation et de l'exploitation de l'ouvrage est par conséquent indispensable à l'acte de bâtir.
Par conséquent, la mission de l'économiste de la construction s'effectue en étroite collaboration avec les architectes et les ingénieurs du projet. Pour cela, il doit comprendre et analyser le projet dans sa globalité afin d'établir l'étude technique et financière la plus pertinente. Ce travail exige un véritable dialogue au sein de la maîtrise d'œuvre et avec la maîtrise d'ouvrage pour que le projet soit traité de manière exhaustive.
Le pilote
C'est le technicien chargé de l'élaboration, du suivi et de la gestion du planning. Anciennement nommé "maître de chantier", le pilote coordonne l'intervention des différentes entreprises dans la construction de l'ouvrage. Il peut ainsi être chargé de la mission de direction des études techniques (DET) et/ou ordonnancement, pilotage et coordination (OPC).
Le géotechnicien
Le géotechnicien est chargé de l'étude du sol au niveau mécanique. Il va conseiller le maître d'œuvre dans le choix des fondations. Cela pourra influencer la conception de l'ouvrage.
Son travail repose sur l'exploitation des données d'une campagne de reconnaissance du sol (sondages, forages, essais d'identification des sols, ... ).
Il s'agit d'un métier toujours jeune, qui s'est spécifiquement développé dans les années 1980.
L'ingénieur des sites et sols pollués
Un ingénieur sites et sols pollués est chargé de l'étude du sol, de l'eau et de l'air afin d'évaluer les risques sanitaires et environnementaux. Il doit établir un schéma conceptuel, qui synthétise la situation sur le site, en prenant en compte les sources de pollution, les vecteurs de pollutions (sa mobilité et les chemins qu'elle peut emprunter) et les cibles (l'environnement et les humains). Son travail repose sur l'exploitation des données historiques (recensement des activités ayant eu lieu sur le site ou à proximité) et des données de terrain acquises à partir de sondages, forages, échantillonnage et analyses des sols, de l'eau et de l'air. C'est un métier peu connu qui complète celui des géotechniciens et des architectes. Les risques sanitaires liés à la pollution étant de plus en plus pris en compte, surtout pour des questions de responsabilités et de coûts de dépollution, le rôle de l'ingénieur sites et sols pollués prend de l'importance.
Le contrôle technique
Il s'agît de prévenir les aléas techniques susceptibles d'entraîner des sinistres, et de vérifier le respect des règles de l'art en matière de construction.
Les techniques du bâtiment
Gros œuvre
L'exécution du gros-œuvre, étant à la base de toute édification d'un ouvrage doit être défini de la manière la plus concise. Le gros œuvre d'un ouvrage consiste en la construction de son ossature. Cette ossature se fait le plus fréquemment en béton armé ou en métal (profilés métalliques) mais également en bois, en pierre, en terre cuite (briques), et pour certaines constructions régionales en terre crue mélangée (pisé).
Le gros œuvre commence dès la réception des fondations profondes et/ou des terrassements. Les fondations superficielles qui ne font pas appel à des techniques spécifiques sont construites par les équipes de gros œuvre.
L'ossature des ouvrages se décompose le plus souvent :
- en éléments verticaux : murs (voiles béton), poteaux pour les bâtiments et piles pour les ponts,
- et horizontaux : radiers, poutres, planchers, paliers, balcons pour les bâtiments et tabliers pour les ponts.
Des grues sont utilisées pour approvisionner les zones du chantier en matériaux, pour déplacer les outils et machines. Pour respecter une enveloppe économique, un chantier doit optimiser son planning, ses outils et ses dépenses de personnel.
Maçonnerie
Une structure d'édifice d'époque, en pierre, peut être reprise de façon respectant les traditions avec mortier qui est la maçonnerie historique. Peu de structures modernes sont faites ainsi. Sans technique d'appareillage de pierre (disposition des éléments) mais avec des coffrages, le gros œuvre d'un ouvrage se fait le plus fréquemment en béton armé. Une structure plus lourde pourra comporter des zones de béton précontraint. Une structure plus légère sans coffrage pourra être faite en maçonnant des parpaings, des briques creuses avec un appareil particulièrement simple, ou des briques pleines maçonnées quelquefois avec motifs décoratifs.
Pour donner ses formes à un ouvrage béton, les équipes de gros œuvre utilisent des coffrages dans lesquels ils mettent en place les armatures puis coulent le béton. Le béton peut être apporté par une centrale sur place ou par des camions toupies qui n'ont pas nécessairement besoin de grue.
Second œuvre
Le second œuvre est ce qui n'est pas le gros œuvre ni les fondations ni la charpente toiture et qui s'appuie sur la structure.
Métallerie
(Charpente métallique, bardage-couverture, serrurerie).
Après la révolution industrielle au XIXe siècle, où la construction métallique utilisa essentiellement du fer puddlé (Tour Eiffel par exemple). L'acier laminé fit sa généralisation. Les gratte-ciels américains furent parmi les premiers exemples à être fabriqués sur une ossature métallique, sur lesquels viennent se fixer les façades non porteuses. Actuellement, la construction métallique va de la petite serrurerie jusqu'à la grosse charpente de tablier de pont ou d'immeubles (ex. : Viaduc de Millau, structure mixte acier-béton des gratte-ciels), tout en passant par les hangars industriels, agricoles, les bâtiments commerciaux, de bureaux, etc.
Les métiers, tout comme d'autres corps d'états, se résument à des techniciens et ingénieurs en bureaux d'études techniques (dessins, calculs de résistance des matériaux et des structures, nomenclatures, etc. ), les ateliers de fabrications (machines à commandes numériques, soudages, conformage) et enfin les métiers de montages sur chantier.
Bois
la maîtrise d'œuvre veille sur la qualité du bois utilisée dans la construction. Généralement, il est demandé de mettre en œuvre une qualité classée "1er choix". Ainsi le type du bois utilisé pour le façonnage des cadres pour fenêtres, portes et ouvrants est le sapin rouge, à cause de sa résistance et son esthétique. Les dimensions sont données par les études suivant les exigences techniques et climatiques de la zone d'étude.
Composite
Toiture
L'Abergement est une technique utilisée dans la fabrication des toits en zinc, particulièrement courants à Paris.
Les toits en tuiles sont aussi particulièrement courants dans le sud de la France.
Aménagement
L'aménagement d'une maison, d'un point de vente ou de n'importe quel lieu est la disposition et la mise en place des différentes pièces, mobilier, luminaires etc... Ce sont les architectes qui traduisent sur plans ou schémas l'aménagement désiré.
Cloisonnement
Il s'agit des séparations intérieures des différentes pièces d'un bâtiment sous forme de :
- Cloisons dites respectant les traditions à base de briques plâtrière (technique peu utilisée actuellement) enduite de plâtre ensuite.
- Cloisons à base de plaques de plâtre à bords amincis (Ex :BA 13) qui peuvent être fixée sur rails metalliques avec isolant type laine de verre/roche ou en sandwich sur complexe alvéolaire. Le carreau de plâtre est aussi une technique de cloisonnement mais actuellement plus utilisé pour des travaux de rénovation de petite envergure (manutention aisée).
- Cloisons amovibles à base de structure métallique et de panneaux type bois, mélaminé, stratifié, ou même verre principalement utilisées pour les cloisonnements de bureaux.
Faux plafond
Le faux plafond est utilisé dans la construction d'un bâtiment. Disposé à à peu près 60 cm de la toiture ou du plancher supérieur, maintenu en place par différents rails, monture et ossature métallique, il est utilisé pour des qualités d'isolation et par souci d'esthétisme. En effet, on ajoute dans l'espace entre toiture et faux plafond (le plenum), de la laine de verre ou d'autres matériaux isolants. On peut aussi y passer l'ensemble des réseaux des lots techniques (câbles électriques, canalisations, gaines de ventilations, etc. ) de manière à les masquer. Il existe différents types de faux plafond, soit en dur (plaques de BA13 généralement) ou en staff, soit avec des dalles de faux plafond, plus légères et donnant la possibilité un accès plus facile aux éventuelles installations techniques.
Revêtement de sol
Le revêtement de sol correspond au type de sol intérieur utilisé pour l'aménagement d'une pièce. Il peut s'agir de carrelage, de moquette, de parquet, ou encore de PVC (stratifié, dalles etc. ). Les méthodes de pose et de préparation fluctuent suivant les différents métiers, et chacun des métiers requièrent des compétences différentes. Néanmoins, quelques préparations communes sont nécessaires pour un sol bien posé : une chape bien lisse, un ragréage si indispensable lisse aussi, une bonne coupe des matériaux (carrelage, bois ou moquette) et des compétences bien sûr !
Ventilation / Climatisation
Électricité
Les électriciens en bâtiment sont les professionnels inévitables en la matière. Ils maîtrisent les techniques et sont au fait des dernières technologies, normes et règlements concernant les installations électriques. D'autre part, ils sont les seuls légalement à pouvoir assurer la conformité des installations qu'ils effectuent. Des contrôles réguliers sont effectués par des bureaux de contrôle (SOCOTEC par exemple) concernant les installation électriques des lieux publics.
Alimentation
Il s'agit de l'approvisionnement en énergie électrique auprès d'un fournisseur d'énergie ex. : EDF
Process Industriel
Tertiaire
Courants fort
Par opposition aux courants faibles, C'est un terme définissant la totalité des alimentations électriques nécessaires au bon fonctionnement d'une installation (éclairage, prises de courant, alimentations diverses). La tension étant supérieure à 50v.
Courant Faible
Il s'agit des travaux imputés à l'électricien concernant la téléphonie, la sécurité (détection et alarme incendie, anti-intrusion, contrôle d'accès... ), le réseau informatique et la domotique.
Le câble utilisé est le plus souvent du multipaires SYT1 ou 4 paires catégorie 6 pour l'informatique.
Le métier de spécialiste en domotique commence à apparaître sous l'impulsion des nouvelles technologies (intégration et convergence des médias de transport pour voix/données/image, technologie de pilotage et contrôle... ). Ce récent spécialiste peut être conduit à mettre en place des dispositifs de contrôle et de pilotage (chauffage et climatisation, délestage secteur, pilotage des petits automatismes de la maison), des dispositifs de réseau (type réseaux LAN/WiFi, coaxiaux TV/SAT/FM, interphonie distribuée dans le bâtiment... ). Les compétences mises en œuvre sont multiples, ce qui explique l'évolution d'une partie de ces professionnels à partir d'autres métiers comme électricien, téléphoniste, installateur d'alarme...
Chaudronnerie
Plomberie
Process Industriel
Sanitaire
Réseaux hydrauliques
Chaudronnerie
Finition / Embellissement
Menuiserie
Aluminium
Fer
Papier muraux
Mobilier
Plafonnage
Sol
Parquet
Peinture
Moquette
Sol synthétique
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Guy Lebègue, «Du Spatial aux Travaux publics : Les Maquettes virtuelles - Application aux bâtiments», avec la collaboration de Eric Lebègue, CSTB et Laurent Lebègue, CNES, Lettre AAAF Cannes, spécial mars 2007, publiée sur archive-host. com, reprise dans La Lettre AAAF N°6 de juin 2007, (ISSN 1767-0675) .
Liens externes
- http ://www. metiers-btp. fr, le site de l'Observatoire Prospectif des Metiers et des Qualifications du BTP, est un centre de ressources pour l'ensemble des personnes interessees par les evolutions des metiers du BTP
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