Condensation

La condensation est le nom donné au phénomène physique de changement d'état de la matière qui passe d'un état dilué à un état condensé.

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Thermodynamique - Transition de phase - Thermodynamique atmosphérique

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Définitions :

Processus par lequel une vapeur devient un liquide ou un solide; contraire de l'évaporation. Dans le domaine météorologique, ce terme s'... (source : ec.gc)
retour de la vapeur d'eau à l'état liquide. Elle est visible sur les parois froides (vitres) des pièces humides et plus chaudes.... (source : stop-carbone)
Est génèrée par le refroidissement de la vapeur. Dans la nature, il ya condensation quand le point de rosée est atteint autrement dit... (source : hygromatik)

«Condensation liquide» (de brume sur un rameau). Cette eau est dite «météoritique»

Buée sur une vitre

La condensation est le nom donné au phénomène physique de changement d'état de la matière qui passe d'un état dilué (gaz) à un état condensé (solide ou liquide). On peut expérimenter ce changement d'état en passant lors d'une douche où, au contact du miroir froid, l'humidité de l'air se transforme en gouttelettes.

Dans la nature la condensation de la vapeur d'eau naturellement présente dans l'air est une étape importante du cycle de l'eau, à l'origine surtout de la rosée et des nuages et de la pluie, de la neige, du givre ou de certaines formes de verglas (brouillard givrant, qui est une forme de condensation solide).

Il est habituel quand l'état final (liquide ou solide) n'est pas indiqué, de ne l'employer que pour le passage de l'état gazeux à l'état liquide ^[1]. Mais pour plus de précision, il vaut mieux employer les expressions :

condensation liquide (liquéfaction : passage de l'état gazeux à l'état liquide),
condensation solide ou cristallisation (condensation : passage de l'état gazeux à l'état solide).

Le terme sublimation inverse est toujours quelquefois utilisé pour désigner le changement d'état du gaz vers le solide, la sublimation désignant le changement d'état du solide au gaz, sans passer par l'état liquide.

Un système de condensation est présent dans les dispositifs de pompe à chaleur, utilisés surtout dans les systèmes de climatisation et de froid industriel. On peut retrouver pareil dispositif de condenseur dans les chaudières à condensation. Le principe est simplement de descendre la température des gaz de combustion en dessous du point de rosée pour récupérer la chaleur perdue via la vapeur d'eau. Celle-ci dépend du combustible mais aussi de l'excès d'air donné à cette combustion (excès d'air indispensable afin d'assurer une bonne homogénéité combustible-air). On peut compter qu'à partir de +-50° (fuel et gaz), la vapeur d'eau contenue dans les gaz de combustion a la possibilité de transmettre une énergie non négligeable. Cette énergie est alors récupérée dans un condenseur (échangeur avec grande surface dont un côté est alimenté par les gaz de combustion et l'autre par l'eau du circuit chauffage). Les gaz en sortie d'échangeur de chaleur principal (chaudière (T°=180°) chutent en température (T°=60°) et rétribue leur énergie à l'eau traversant le condenseur (fréquemment des tubes). Cela permet bien entendu d'accroître le rendement global (plus (+) de chaleur récupérée). Il est cependant indispensable de contrôler si le conduit d'évacuation des gaz est prévu pour cette basse température et cette possibilité de produire de l'eau. Les conduits en pierre, en brique et matériaux d'il y a 10 ans sont à proscrire. Le tubage en PVDF (<120°) ou Inox est impératif pour éviter les problèmes d'humidité internes à la cheminée (taches dans les chambres... ) pour la quantité d'eau produite; si rien n'est prévu, il faut compter +- 0.7 Litre d'eau par litre de fuel et 1.1 Litre d'eau par m³ de gaz naturel brûlé. Pour une chaudière de 20kW, cela représente +-1.4L/h d'eau et en gaz +-2L/h, ce qui est bien entendu non négligeable pour les maçonneries anciennes (phénomène de buvard sur briques, pierre... ). L'unique solution restant :une chaudière de plus de 10 ans demande un tubage bien spécifique pour une cheminée maçonnée. Les rendements de l'ensemble des fabricants de chaudière ayant montés, cela implique une diminution en température de sortie des gaz brulés et par conséquent une diminution de température en sortie des corps de cheminées. (<50°:condensation de la vapeur d'eau).Tuber est la meilleure solution lors du placement d'une chaudière haut rendement (>93%) ou à condensation (obligatoire au vu des températures). L'investissement n'est pas négligeable et les devis de mise en œuvre sont indispensables.

On parle de réaction de condensation chimique, quand deux molécules se lient pour n'en former qu'une avec le plus souvent élimination d'une petite molécule (eau, ammoniac). On parle de polycondensation chimique, quand deux molécules se lient pour n'en former qu'une. Elle sert à former de très grandes molécules ou polymères, constitués par l'assemblage d'une succession de molécules plus petites, les monomères.

C'est le cas, par exemple, des protéines qui résultent de l'assemblage d'acides aminés par la formation du lien peptidique qui consiste en l'élimination d'une molécule d'eau entre deux acides aminés dans un milieu aqueux (condensation). La chaîne ainsi constituée adopte des conformations rigides (hélices α et feuillets β), elles-mêmes asymétriques, qui jouent un rôle essentiel dans les fonctions de catalyse.

Fréquemment des signes d'humidité apparaissent sur certains murs causés par des condensations.

Le phénomène s'est augmenté avec l'élévation du coût du chauffage qui conduit d'une part à l'installation de vitrages isolants, de ventilations inappropriées, bouchées ou inexistantes et quelquefois de chauffage d'appoint sans évacuation (poêles à gaz ou à pétrole sans odeur, surtout) qui sont de gros producteurs de vapeur d'eau.

A chaque baisse de température dans le logement, l'excès d'eau dans l'air se dépose toujours aux lieux les plus froids, créant ainsi une zone favorable aux développement des moisissures.

Pour régler ce problème il faut chauffer, isoler et ventiler l'habitation.

↑ (fr) Définition de la condensation, sur le site de Météo France

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